Au cours de cette interview, la Vice-Ministre a souligné que, malgré les progrès significatifs enregistrés dans d’autres parties du pays en matière de droits de l’homme, l’Est de la RDC reste le théâtre d’atrocités massives. Depuis janvier 2024, les rapports font état de massacres, viols, pillages et déplacements forcés de populations civiles, perpétrés par l’armée rwandaise et ses supplétifs, M23 et leurs alliés.
Gracia Yamba Kazadi a rappelé que ces violences sapent les avancées réalisées par le gouvernement congolais en matière de réformes démocratiques et de protection des droits humains. Elle a également souligné que la stabilité de toute la région des Grands Lacs est menacée par cette crise prolongée.
La Vice-Ministre a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour une réaction immédiate, demandant :
- Une condamnation ferme de l’implication rwandaise dans le soutien au M23 ;
- Un renforcement des sanctions contre les responsables de ces crimes.
Plusieurs délégations présentes au Conseil ont exprimé leur solidarité avec la RDC, appelant à une enquête indépendante sur les violations commises. La Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a promis de renforcer le monitoring sur le terrain.
La RDC espère désormais que cet éveil des consciences débouchera sur des actions concrètes, afin de mettre un terme à ce cycle de violence et d’impunité.